|
NOS PASSIONS |
|||
Initiation à la généalogie - 2 |
Au début de ses recherches, on s'intéresse principalement à ses ancêtres directs, sans les collatéraux (oncles et cousins) :
c'est la généalogie ascendante ...
Mais petit à petit, la passion venant, vous chercherez à retrouver les frères et soeurs de vos ancêtres et tous leurs descendants :
c'est la généalogie descendante ...
Dans les deux cas, il existe différents types d'arbre généalogique :
Généalogie ascendante complète :
Voici un exemple d'arbre généalogique pour
Gilles DUPONT sur 4 générations. A chaque génération, le nombre
d'ascendants augmente d'une puissance de 2, soit 2, 4, 8, etc... à la 10eme
génération, son nombre d'ancêtres directs ( et le vôtre ) atteindra le chiffre
respectable de 1022 personnes. Cela fait passer un bon petit moment pour les
trouver tous !
Pour 30 générations et pour chacun d'entre nous, nous totalisons donc le
chiffre astronomique de 537 millions d'ancêtres !
Si vous appliquez cette règle incontournable à la totalité des habitants de la
planète, vous vous rendez compte tout de suite "qu"il y a un truc"... dont
nous parlerons plus loin.
Pour plus de clarté dans cet exemple, on ne voit pas apparaître les dates des évènements, les noms des lieux, et autres informations telles que profession, etc... mais il est bien évident qu'il faut les rechercher. Vous noterez également que le patronyme "DUPOND" a évolué en "DUPONT". Liées aux erreurs de transcription des officiers d'état-civil, les évolutions sont assez fréquentes, et souvent bien plus importantes. Ainsi, ma belle-mère se nommait MOTTIR, son père MAUDIR, et son grand père MOTIERE.
L'arbre généalogique ci-dessous représente une partie de la descendance de mes grands parents paternels Henri FICHANT et Marie GUEVEL.
On remarquera que TOUS les frères et soeurs apparaissent pour chaque génération. Vraiment complète, cette généalogie est évidemment la plus complexe à établir. Elle va permettre parfois de trouver la trace de branches familiales contemporaines et totalement inconnues.
Il est indispensable de donner un numéro à ses ancêtres afin de s'y
retrouver.
Il existe plusieurs systèmes de numérotation selon que l'on travaille en
généalogie ascendante ou descendante.
En généalogie ascendante, on part généralement de soi-même ou d'un de ses
enfants.
En généalogie descendante, on part d'un ancêtre, afin de retrouver tous
ses descendants.
La numérotation ascendante SOSA-STRADONITZ
Ce système a été inventé par l'Allemand Michel Eyzinger en 1590. Il est ensuite repris par Jérôme de Sosa en 1676 puis par Kerule von Stradonitz au XIXe siècle.
Cette numérotation est la plus pratique et la plus utilisée pour l'établissement d'une généalogie ascendante. On la nomme simplement SOSA dans le jargon des passionnés.
Principes :
Régles :
Notes :
-Le 1er numéro d'une génération donne le
nombre d'ancêtres à cette génération. Par exemple, le numéro 16 nous
indique qu'il y a 16 ancêtres à la 5e génération. -Un même ancêtre peut apparaître plusieurs fois dans la généalogie : c'est un "implexe" (lexique). L'ancêtre porte alors plusieurs numéros de sosa en fonction de sa place dans l'ascendance. C'est ici que l'on peut expliquer le mystère des milliards d'ancêtres exposé plus haut, et que l'on peut affirmer que nous sommes "tous cousins". - La numérotation sosa établie n'est valable que pour un individu. Pour ses enfants ou ses petits-enfants, la numérotation est donc à refaire. Un logiciel de généalogie est généralement capable de recalculer automatiquement ces numéros. -Ce système ne tient compte que des ascendants directs. Les collatéraux n'ont pas de numéro. |
La numérotation descendante d'ABOVILLE
Cette numérotation est la plus simple et la plus utilisée pour l'établissement d'une généalogie descendante.
Elle part d'un ancêtre commun à plusieurs individus.
-L' ancêtre commun porte le numéro 1
-Le descendant a le numéro de son père ou de sa mère, plus son numéro d'ordre de
naissance.
Ainsi, l'aîné des enfants de l'ancêtre commun est le 1.1, le second le 1.2...
les enfants de l'aîné : 1.1.1, 1.1.2...
Lorsque des enfants sont issus de lits différents, on ajoute une lettre de
l'alphabet par lit : a pour le premier, b pour le second... On identifie
immédiatement la mère de l'enfant.
Si l'on compte le nombre de numéros, on connaît immédiatement le nombre de générations. Par exemple, le 1.1.2 descend à la 3 e génération de l'ancêtre commun.
Illustration de la numérotation d'Aboville
Retour index
"partageons nos passions"
Retour à la page d'accueil